Qui sommes nous ?
Moi c’est Florent, 22 ans, agrégé depuis quelques jours ! :) Durant mon année de préparation, j’ai bien profité de toutes les ressources disponibles sur Internet, alors avec ce site, je rajoute ma pierre à l’édifice !
Avant toute chose, je vais rédiger un paragraphe où je résumerai mon parcours après-Bac. Je pense que pour donner une valeur au travail, aux impressions et aux éventuels conseils d’un agrégatif, il faut avoir une idée de son niveau. Comment interpréter une phrase comme « ce développement est facile », si vous ne savez pas si elle provient d’un type très doué ou d’un étudiant plus moyen ? Le but des lignes qui suivent est donc de vous permettre d’estimer mon niveau en maths, et non pas d’étaler des résultats et des notes dans un esprit fanfaron.
Après mon Bac S en 2004 (mention bien), je suis entré en prépa MPSI au Lycée Joffre de Montpellier, où mes notes me situaient en milieu de classe. L’an d’après, je me suis retrouvé en MP sans étoile où j'étais dans la tête de classe. A la fin de l’année, j’ai passé les concours d’école d’ingé sans les préparer ; j’ai échoué de loin aux Mines et à Centrale (2060e/3087 aux écrits de Centrale Paris par exemple, là où seuls les 727 premiers étaient admissibles). J’ai par contre été admissible à CCP avec 270 là ou la barre d’admissibilité était à 214. Je ne suis pas allé aux oraux.
Voulant déjà l’agrégation, et suivant les conseils de mes profs de prépa, j’ai décidé de redoubler la 2e année. Après cette année de redoublement, j’ai à nouveau passé les concours, sans plus les préparer. A CCP, j’ai obtenu 323 points aux écrits avec une barre d’admissibilité à 207. J’ai aussi passé les ENS, et j’ai échoué de très loin (j’ai le souvenir d’avoir eu 1,43/20 à l’épreuve de 6h de maths...).
L’an d’après, direction la Fac de Montpellier, où j'ai été dans les tous premiers de la promo sans trop travailler. J’ai ensuite migré à Lyon, où le niveau en M1G était bien plus élevé. J'ai beaucoup travaillé cette année-là, et j’ai fini par avoir mon M1 avec mention bien.
Et enfin, en 2009/2010, prépa agreg à Lyon où les notes des agreg blanches me situaient dans le premier quart de la classe. On était 25 inscrits en début d’année, 2 ou 3 personnes ont quitté la promo en cours d’année, il y a eu 17 admissibles à l’agreg 2010 et 10 admis. A l’agreg 2010, j’ai fini 41e (avec quand même pas mal de chance sur les tirages ! Voir la partie du site sur les oraux. Je pense que les places 120 à 200 correspondent plus au niveau que j'avais atteint).
Concernant mon goût pour les maths, j’aime cette matière, mais je ne suis pas passionné, dans le sens où je n'en fais pas pour mon loisir. Ceci dit, l’idée d’être prof de maths m’a toujours plu (MàJ 2012 : et oui, maintenant je peux le dire, j'aime enseigner les maths !).
Dans ma tête, j'ai souvent douté d'avoir l’agrégation du premier coup, j'envisageais de le tenter en deux ans. Finalement, c’est passé du premier coup, c’est possible, croyez-y !
Contact : marc_miroil@hotmail.com

Je vais essayer de me présenter en quelques mots : je suis Soussou. Voilà qui est chose faite.
Plus sérieusement, je suis issu de la filière CPGE que j’ai effectuée à Lyon, au Lycée La Martinière Monplaisir. J’ai ensuite passé Licence et Master sur Lyon1. Et donc j’ai fait ma préparation à l’agrégation dans cette université. J'ai fini par avoir ce concours (session 2010), en étant 167e. C’était vraiment une année incroyable : l’ambiance était vraiment bonne et avec ça on se motivait les uns et les autres pour travailler.
Il y a deux super B.U. avec chacun son cadre de travail qui nous a permis de bien préparer les oraux. Il y a des salles vides au mois de juin pour répéter.
Je pense vraiment que la clé d’une bonne préparation à l’agreg est de jouer collectif ! En tout cas pour nous ça a à peu près marché vu que 10 personnes de la préparation l’ont eue sur 17 admissibles.
Et maintenant, au boulot feignasse ! ;)
Un agrégé de 2010, pas de présentation disponible.
Je m'appelle Romain et j'ai passé l'agrégation en 2013. L'agrégation a toujours été mon but car j'adore enseigner. Mais j'avais envie de me sentir vraiment prêt pour la passer, car c'est quand même une rude épreuve ! Donc j'ai pris mon temps. Au lieu de la passer directement après mon master comme beaucoup, j'ai voulu attendre une année de plus. Pour la rentabiliser, je me suis inscrit en master (M2) informatique graphique et image : l'informatique est de plus en plus présente, on demande même aux profs de maths d'avoir des notions. Pour le choix du parcours "graphique et image", c'était pour découvrir quelque chose de nouveau, je n'avais jamais touché à tout ça malgré mon aisance en informatique. Ils ont accepté de me prendre directement en M2 grâce à mon M2 de maths : les maths sont très présentes dans ce master et m'ont bien aidées. Sinon pour résumer ce que j'ai fait avant : classes prépa MPSI/MP (dont 5/2), l'année suivante j'ai été pris sur dossier à l'ENS de Lyon en tant qu'auditeur (j'ai largement raté le concours avec 6,5 et 8,5 aux écrits de maths). Cette année à l'ENS a été très difficile et je n'ai pas validé ma licence. Pour ne pas perdre d'année, j'ai pu obtenir une inscription en M1 à la fac avec trois cours de L3 en plus pour compléter ma licence.
Depuis 2010, je donne des colles en classes prépa au lycée du Parc et à la Martinière Monplaisir. J'ai touché un peu à toutes les classes : BCPST, CPEC (classes d'éco), MPSI, PSI*, MP, MP*. J'ai aussi assuré les TP d'informatique Scilab aux BCPST 1ère année depuis 2010. Tout ceci m'a beaucoup aidé pour l'agrég : j'ai pris l'option A (probabilités et statistiques) et je n'avais aucun problème pour utiliser Scilab. Quant aux colles, celles de PSI* et MP m'ont en particulier bien servies car elles me faisaient rebosser tout le programme de deuxième année de prépa dont beaucoup de choses sont très utiles pour l'agrég. De pouvoir donner des colles pendant ses études est une véritable chance, c'est évident ! Ca aide autant à conserver ses acquis, se faire une expérience professionnelle et se financer au moins en partie !
Pendant cette année 2012-2013 de préparation à l'agrégation, que j'ai passé à l'université Claude Bernard à Lyon, on s'est formé un petit groupe de 6 et on se motivait, on s'entre-aidait, on se partageait nos développements et autres documents. Ca a rendu l'année plus cool ! J'ai beaucoup utilisé ce site mis en ligne initialement par Florent et Soussou, dont les informations précises et détaillées m'ont tellement aidées que j'ai aujourd'hui décidé d'enrichir le site.
Au final, j'ai été 72ème à cette agrég de 2013, sur 323 admis. Mon travail a bien payé !
Contact : x@gmail.com où x = romaingg
Un agrégé de 2013, pas de présentation disponible.
Je m’appelle Victor et j’ai passé et réussi l’agrégation en 2014. Être prof de maths a toujours été une vocation et après un an d’expérience, je ne regrette pas mon choix malgré les difficultés qu’on peut rencontrer. J’ai passé le Bac S dans mon lycée de secteur puis j’ai fait mes deux années de prépa MPSI/MP au lycée Saint-Louis. En MPSI j’étais dans le denier tiers tandis qu’en MP, j’étais au milieu de tableau. J’ai passé les Concours plus ou moins en touriste juste pour obtenir l’équivalence et retourner à la fac. J’ai donc continué les maths à Paris 6 (Université Pierre et Marie Curie, alias Jussieu) en licence 3 et en master 1. L’année de L3 était tranquille, surtout par rapport aux années précédentes tandis que le M1 a demandé quelques efforts selon les UE . J’ai enchaîné avec le CAPES exceptionnel puis avec l’année de préparation à l’agrégation, toujours à Paris 6. L’année de l’agreg est très clairement l’année où j’étais le plus motivé même si faire des maths d’un niveau M1 pour enseigner l’addition posée en 6ème trois mois plus tard est assez frustrant. De plus, c’est l’année où j’ai le plus bossé alors que je suis plutôt d’un naturel feignant. Au final, j’ai eu le concours avec un classement qui a dépassé mes espérances, je visais avant tout le concours et je finis 164ème.
J’ai beaucoup utilisé les ressources que j’ai pu trouver sur Internet et ça m’a beaucoup inspiré. L’important n’était pas de copier un document que je trouvais mais d’y réfléchir, d’explorer la piste indiqué pour ensuite produire quelque chose qui je maitrisais. C’est pour ça que je mets une grande partie de mon travail pour aider. Attention, tout mon travail est personnel et il y a surement une quantité non négligeable d’erreurs plus ou moins graves ; De plus, il correspond à mes goûts et niveau de maîtrise. Je suis très algèbre (surtout tout ce qui est groupes/anneau/corps) et probabilités et forcément, le contenu de mes plans ou développements s’en ressent. Il faut impérativement proposer des choses qu’on maîtrise bien, mes documents sont là pour guider une réflexion, consolider un raisonnement mais pas pour fournir des plans ou des développements clé en main.
Je me présente : Aurélien, 28 ans. J'étais dans la même promo de prépa agreg que Florent et Maxime, les deux fondateurs du site. J'y ajoute ma contribution car mon parcours, très différent, pourra peut-être aider des camarades du même profil que moi.
Je n'ai pas fait de classes préparatoires. J'étais un lycéen d'un niveau honnête, sans plus. J'ai toujours eu ce profil du bosseur qui n'a pas un talent mathématique extraordinaire. Du coup, j'ai fait une licence honnête, un master 1 honnête et me suis retrouvé un peu perdu en prépa agreg face à des gaillards aux acquis bien plus solides. Je me suis donc reporté sur le CAPES que j'ai eu en 2010, avec des notes...honnêtes ;).
Tout s'est enchaîné ensuite : stage en banlieue Parisienne, puis TZR à la campagne, un poste fixe, deux enfants, et je continuais à entretenir mon niveau en travaillant en moyenne une heure par jour. Pendant sept ans, j'ai donc travaillé l'agrégation, à plein temps la première année, puis tout en bossant et/ou pouponnant à côté les années suivantes.
Admissible en 2012, 2013 et 2014 (je ne me suis pas inscrit en 2015), j'ai fini par l'avoir cette année (2016). A force, j'avais accumulé une quarantaine de développements que j'aimais bien, que je savais réapprendre rapidement, et dont le contexte ne m'était pas totalement étranger en vue d'éventuelles questions. Mes notes d'écrits comme d'oraux ont varié du très (très) mauvais au moyen. Je suis descendu jusqu'à 1/20 à l'oral !
Je crois qu'il y a plusieurs enjeux centraux pour quelqu'un de mon profil (candidat d'un niveau modeste) face à l'agrégation externe. En voici trois :
1/ travailler sur son mental. Croire en ses capacités. Se mettre juste ce qu'il faut de pression, mais surtout pas trop.
2/ se fixer des horaires de travail précis (l'été, ou dès qu'on a son EDT pour les collègues en activité. S'il y a des enfants, pendant les siestes, ou tôt le matin, ou quand ils dorment le soir, suivant vos préférences). S'y tenir absolument.
3/ proposer aux oraux des contenus de son niveau, éviter les notions que l'on ne maîtrise pas bien. Les oraux où j'ai essayé de présenter des plans de haute volée m'ont coûté très cher. Ceux où j'ai été honnête se sont bien mieux passés, notamment sur le plan comptable à l'arrivée !
Sur ce site, mes contributions ne seront pas des mathématiques pures, n'ayant pas un recul suffisant pour cela, mais :
1/ des remarques autour de certains des excellents choix de développements fournis par Florent ou Romain G ici-même, notamment des questions vécues personnellement lors d'oraux ou à prévoir absolument ;
2/ des conseils à propos des sources bibliographiques à l'attention des candidats d'un niveau modeste ;
3/ des conseils très pratiques voire logistiques pour les écrits et les oraux.
Pour conclure, je vous souhaite bon courage à tous. Je serais très heureux que des pères/mères de famille et/ou des certifiés en exercice parviennent à leurs fins et si j'ai pu aider ne serait-ce que pour vous remotiver, j'en serais très heureux.
Je suis joignable à : basseuriel(arobaze)gmail(poing)com